Bédarieux, une ville postmoderne

Il y avait du monde vendredi 16 février salle Achille Bex pour la conférence-débat de Michel Maffesoli. Accompagné d’Hélène Strohl, Inspectrice générale honoraire des Affaires Sociales, le sociologue a présenté son nouvel essai, « Être postmoderne », tout juste publié aux éditions du Cerf.

Le maire, Antoine Martinez, a ouvert la conférence : « Chaque année ou presque, Michel Maffesoli crée l’événement culturel auquel nous portons tous un grand intérêt et qui compte dans notre action culturelle dont nous sommes fiers, avec l’ensemble des élus ». La postmodernité est une manière de nommer le monde tel qu’il est, de comprendre les sociétés d’aujourd’hui plutôt que de les juger ou de dénier le changement. Un sujet d’actualité, comme l’a rappelé le maire : « Nous vivons un grand moment sociétal de réformes et de bouleversements dans notre pays. Nous sommes au cœur de la vivante actualité. Cette soirée est un moment pour mieux appréhender notre présent et sans doute quelques lueurs d’avenir ».

Michel Maffesoli a ramené le sujet au local : « Il est important de communiquer sur ce sujet ici, car Bédarieux, en réalité une ville postmoderne, est non moderne ou dépassée, dans le sens où c’est une ville-centre au sein de la Communauté de communes Grand Orb ». Le sociologue a présenté sa vision de la postmodernité « la synthèse de l’archaïque - dans le sens de ce qui est essentiel - et du développement technologique ». Il a ensuite laissé la parole à Hélène Strohl, qui dans la postface du livre, a appliqué ce modèle de compréhension à Emmanuel Macron.

Après les questions du public, la soirée s’est poursuivie autour du verre de l’amitié.