Un débat d’orientation budgétaire sous fond de crise énergétique

Les élus municipaux étaient réunis le 30 novembre dernier à la salle de la Tuilerie pour un conseil municipal consacré au Rapport d’Orientation Budgétaire. Cette étape, qui précède le vote du budget, permet de définir les grandes orientations stratégiques et budgétaires pour l’année à venir.

En discours d’ouverture, le maire de Bédarieux, Francis Barsse a fait le bilan d’une riche en projets : inauguration de l’école Joliot Curie, poursuite des travaux de rénovation thermique à l’école Langevin Wallon, travaux sur la passerelle, relance de la ZAC des Capitelles entériné, travaux sur la passerelle, nouveaux courts de tennis...

Le maire a interpelé les élus sur la situation économique actuelle « Après avoir désindustrialisé massivement notre pays, nous avons perdu notre autonomie énergétique. En n’anticipant pas, les gouvernements successifs nous ont contrait à être soumis à la loi des marchés. Pour les collectivités, aucun bouclier tarifaire et une multiplication par 3 du prix de l’électricité et par 4 du gaz ! Devant cette situation, nous avons fait le choix de repense notre façon de faire, plutôt que de baisser les bras » .

Le groupe Bédarieux la citoyenne par l’intermédiaire de Jacky Tello a également déploré la mainmise des marchés sur les fournitures essentielles qui contraint les communes à s’endetter pour maintenir leurs services publics.

Sur les orientations 2023, les priorités ont été fixées : « Notre choix prioritaire demeure la jeunesse avec la poursuite du plan de rénovation des écoles, auquel s’ajoutera des travaux au centre de loisirs et à la crèche, soit pour le mandat 2 millions d’euros pour la jeunesse. De plus les travaux de démolitions de l’ilot Orb Sud du quartier Saint-Louis verront le jour au printemps. Dans le même temps le projet de salle familiale avance, elle sera finie début 2024 » expliquait Francis Barsse.

Autre point abordé, l’augmentation des tarifs de 0,40 € par repas pour le restaurant scolaire. Avec l’augmentation du prix des denrées alimentaires, le coût de revient d’un repas est passé de 10€ en 2021 à 10,86 € en 2022. La ville prendra alors à sa charge plus de la moitié de cette hausse.