Vidéo-protection plus performante

La ville achève les phases de test de son nouveau dispositif de vidéo-protection.

Dix-sept caméras ont été remplacées pour passer au numérique et une caméra supplémentaire a été installée au niveau du parking Paul Rabaut. Le système de retransmission radio et le poste de contrôle ont quant à eux été modernisés.

Les caméras ont un angle de vision de 360 ° et une portée de 2 km.

« La qualité des images est incomparable avec le système précédent » indique Jean-Louis Fumat, élu en charge de la vidéo-protection « si la portée des caméras est inchangée, la définition de l’image fait qu’on a beaucoup plus de détail, les films sont mieux exploitables . » L’adjoint à la sécurité, Pierre Mathieu, confirme : « Pour gagner en efficacité, nous faisons évoluer notre équipement avec les technologies actuelles. Le nouveau dispositif en haute définition a déjà été décisif dans la résolution de deux affaires ».

La maitrise de l’opérateur de vidéo-protection, Rudy Lorthioir, est décisive. Depuis le centre de contrôle au poste de Police Municipale, il visionne les images en temps réel. Il a les yeux sur toute la ville et oriente les patrouilles de police. « Cela permet une bonne réactivité, le but étant d’être au bon endroit au bon moment » précise Pierre Mathieu.

Mise en place début 2010, la vidéo-protection a fait ses preuves. Son efficacité dans la résolution des affaires et son effet dissuasif sont incontestables. Ce dispositif aide également la Police municipale à agir contre les incivilités.

La modernisation du système de vidéo-protection a été financée par la ville et l’Etat, ainsi qu’une partie prise en charge par les assurances suite aux inondations de novembre 2014.

La confidentialité des données encadrée par la loi

Dans un souci de confidentialité des données et de respect de la vie privée des citoyens, la vidéo-protection est particulièrement encadrée par la loi.

Le système est soumis à une Commission de sécurité et de déontologie qui se tient à la Préfecture. Elle est présidée par un magistrat garant de la protection de la vie privée des citoyens. L’accès au poste de contrôle est strictement soumis à un accès électronique. A Bédarieux, seules quatre personnes sont habilitées à y entrer et à consulter les données. Les enregistrements sont conservés 8 jours avant d’être automatiquement détruits. Les caméras sont gérées par un logiciel qui floute toutes les ouvertures des immeubles, notamment les fenêtres. Toute personne qui pense avoir été filmée peut demander à consulter les images.