Bédarieux rend hommage aux victimes des attentats

Vendredi 27 novembre devant l'Hôtel de Ville, de nombreux bédariciens rejoints par des habitants des communes voisines s'étaient rassemblés au pied de la mairie, à l'appel du maire et de son conseil municipal, pour rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.

Familles, jeunes, retraités, toutes les générations étaient représentées dans la diversité pour marquer leur attachement aux libertés et à la République. En cette journée d'hommage national, le maire, Antoine Martinez, a rappelé la nécessité de se mobiliser face au terrorisme : « c'est la deuxième fois, deux fois de trop, que nous nous rassemblons pour rendre hommage aux victimes du terrorisme » et d'ajouter «  cette fois c'est pour pleurer 130 vies arrachées, 130 destins fauchés, 130 rires, … ces femmes et ces hommes, dont la majorité avait moins de 35 ans, incarnaient la jeunesse et le bonheur de vivre... C'est notre mode de vie, notre conception de la démocratie, notre laïcité, notre art de vivre que l'on a voulu détruire » . Toujours dans l'esprit de rassemblement et d'ouverture « Le fanatisme est une pensée destructrice. Une inhumanité qui est portée par des hommes et des femmes qui ont une vision du monde apocalyptique et totalitaire. Je suis sûr que nous serons capables, tous, quelque soit notre religion, notre appartenance politique de surmonter cette épreuve, en étant fidèle à l'idée même de la France » . Et de conclure « la vrai réponse à ce qui nous advient, c'est la mobilisation populaire, républicaine. Celle de la société, des associations, des partis, des syndicats, des lieux de prière de toutes religions, de cercles de libres pensées... c'est à chacun d'entre nous de démontrer aux terroristes que leur combat est voué à l'échec. Parce que nous croyons à la force du dialogue, de l'éducation et aux idées humanistes. C'est notre réponse à nous ici rassemblés. C'est celle de toute une nation, de notre pays d'Orb et notre belle ville de Bédarieux. Ils ont raté leur coup, nous ne cèderons ni à la peur, ni à la haine. »

Après avoir observé une minute de silence, la Marseillaise a été entonnée par la foule et par les élus du conseil municipal tous réunis, rejoints par des maires de Grand Orb, et des applaudissements.

Actualité publiée le vendredi 27 novembre 2015 et modifiée le lundi 30 novembre 2015 à 14h26.